Afin de casser la monotonie d'un aller-retour, nous sommes monté dormir au refuge du Portillon.

Au petit matin nous avons quitté le refuge éclairé par première lueur du jour, traversée a flanc sous le Grand Quayrat et remonté en diagonale rejoindre la voie normale au niveau de la première cheminée.

Nous nous sommes encordé pour escalader la première cheminée en toute sécurité. Ensuite j'ai rangé la corde, puis nous avons poursuivi par une courte traversée en pente herbeuse afin de rejoindre le couloir-cheminée menant à la fausse brèche du Quayrat, que nous nous avons remonté en intégralité.
Une fois sur la crête, nous avons pris plain Sud à toute crête.
À quelques mètres du sommet nous sommes légèrement descendu versant Est, pris la vire à bicyclette, et rejoint le sommet sans oublier d'escalader le bloc sommital.

L'histoire de la vire à bicyclette:

Fin des années 1940 deux prétendants au sommet ont demander au gardien de l'époque, Christian Pujol, si il y avait des difficultés sur la voie normale du Quayrat. Ce dernier leurs décrit l'itinéraire, et les deux ascensionnistes furent intrigués par la large vire où l'on peut passer à bicyclette, et le gardien les dit qu'il y avait un vélo pour traverser la vire à bicyclette.
La "légende" dit que Christian Pujol descendit à Astau, après le service du soir, et remonta sous le sommet du Quayrat passer une bicyclette sur la fameuse vire...
 
 
 
 

Afin de casser la monotonie d’un aller-retour, nous sommes…