La montée au refuge du Maupas est toujours fidèle à elle-même: "casse jambes".
Une fois au refuge du LHM, Luchon Haute Montagne, club local, nous allons chercher de l'eau, faisons la cuisine, dînons et nous couchons tôt afin d'être en forme pour le lendemain.
Petit déjeuné dans l'estomac, crampons aux pieds, nous quittons le refuge. La neige à suffisamment ressaisie, nous nous enfonçons que jusqu'aux chevilles.
A l'aplomb du Crabioules Occidentale, nous nous équipons et gravissons une longueur de corde dans une sympathique goulotte à 75°, nous déposant à l'extrémité Ouest du glacier suspendu. Puis nous traversons l'intégralité de ce dernier afin de rejoindre le pied d'une seconde goulotte.
Nous nous engageons dans la goulotte sur deux longueurs, et poursuivons par une longueur en oblique à droite. Et là nous butons sur un fronton "bien raide", erreur, j'aperçois à droite à une quinzaine de mètres la goulotte que nous devions remonter, mais compliqué à rattraper.
Du coup un petit pendule de quatre mètres nous à permis de rejoindre un système de dièdres menant à deux pas du sommet Oriental, par contre pas dans les mêmes cotations quelle qui été prévu.
Au sommet nous nous réchauffons au soleil, tout en grignotant.
Une fois le matériel rangé et après nous être encordé court, nous descendons vers le col des Crabioules. "Aïe, le rappel est coincé", il faut remonter... Arrivé au col nous nous désencordons, une centaine de mètres plus loin nous traversons une plaque à vent avec la "boule au ventre", puis nous descendons en longeant la face Nord du Maupas, remontons péniblement à la Porte d'Enfer, et enfin arrivons au refuge.
Bien fatigué pour poursuivre la descente, et n'ayant pas d'impératif le lendemain, nous passons une nuit de plus au refuge et redescendons le lendemain.