Monté depuis Gavarnie la veille au refuge de Tuquerouye, nous avons démarré la course aux premières lueur du jour.
La moitié haute de la face se trouve de temps à autre dans les nuage, nous fait légèrement douter de notre réussite, mais nous persévérons.
Suivant une petite pause où nous nous sommes équipés, près du pied du premier couloir, nous attaquons ce dernier: l'ambiance est au rendez-vous dès les premiers mètres. Au sommet du premier couloir, nous rallongeons l'encordement, traversons le glacier, franchissons la rimaye (sans difficultés), puis nous engageons dans le deuxième couloir. Cerné par les nuages, nous poursuivons l'ascension dans un décor austère. La fin de saison des courses en neige oblige, nous grimpons une longue de trente mètres sur les rochers avant de continuer en neige jusqu'au sommet ensoleillé.
Seul sur le plus haut sommet calcaire d'Europe, nous profitons de la vue sur les canyon d'Anisclo et d'Ordesa, mais sans trop traîner car la descente est longue.
Nous descendons la voie normale du versant Nord, remontons au col d'Astazou où nous cassons la croûte. Ensuite nous descendons par les Rochers Blancs, la vue sur le cirque est splendide, nous apercevons quelques isards, des edelweiss...
La 46° courses des "100 plus belles des Pyrénées" vaut vraiment le détour.
Monté depuis Gavarnie la veille au refuge de Tuquerouye, nous avons démarré la course aux premières lueur du jour.
La moitié haute de la face se trouve de temps à autre dans les nuage…