Première course du mois de juin, Salenques-Tempêtes, la saison d'été démarre très bien...

Une fois les sacs à dos chargés, nous démarrons cette longue approche. Nous passons au trou du Toro, plat de Agualluts, nous nous engageons dans la vallée des Barrancs, au lac des Barrancs nous pouvons distinguer l'arête dans sa totalité (toujours aussi impressionnante, même en l'ayant parcouru à plusieurs reprises). Au dernier filet d'eau, nous rechargeons les gourdes et la "vache à eau", puis nous chaussons les crampons à glace et sortons les piolets afin de poursuivre jusqu'au col de Salenques.

Au col changement, nous passons de l'équipement de glacieriste à celui de rochassier (plus habituel dans Les Pyrénées). Une cordé de trois nous précède d'environ 1h30.
Nous grimpons un bon moment, aux anneaux, sur le file l'arête. Puis les premières aiguilles se présentent à nous, à présent nous tirons des longueurs, un rappel, contournons certaines aiguilles peu dociles et arrivons au sommet du Margalide. Le meilleur emplacement de bivouac est pris la cordé de trois, tant pis.

A quelques pas du sommet, nous nous installons en profitant du couché de soleil, une fois le repas pris, nous nous glissons dans nos sac de couchage. Pauvre Sébastien, en plus d'une installation sommaire, il a dû supporter mes ronflements.

Au levé du jour, nous sommes déjà en route. A toute crête nous passons le pic des Tempêtes, descendons à la brèche des Tempêtes et faisons une pause. De la brèche des Tempêtes, nous tirons quelques longueurs, puis continuons corde tendu jusqu'à l'Épaule de l'Aneto. Stoppé par l'enneigement, nous chaussons les crampons à glace et prenons le piolet à la main et finissons la course en mixte: un vrai régal.

Au sommet du Néthou (Aneto en français), nous profitons du panorama, pas un nuage, nous voyons tout les principaux sommets de la chaîne.

Puis nous descendons par le lac de Salterillo et passons dire bonjour et boire un coup bien mérité à la Rencluse.

Salenques -Tempêtes, c'est toujours aussi beau.